Le Traversier, Revue Littéraire
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« Les passions sont les vents qui enflent les voiles du navire ; elles le submergent quelquefois, mais sans elles il ne pourrait voguer. »

Voltaire

LE TRAVERSIER

Le Traversier : Ferry à forme symétrique destiné à relier les rives d’un fleuve ou d’un bras de mer.

Et pourquoi pas, s’agissant du titre d’une revue littéraire, Le traversier destiné à transporter des textes des ténèbres à la clarté, de l’obscurité au visible, de l’anonymat à la notoriété.

Revue de création littéraire à parution trimestrielle qui se donne pour objectif de promouvoir des textes courts, Le Traversier souhaite la bienvenue à toutes les plumes bien trempées !

Les points forts du N°48

Découvrez le premier prix du Concours A haute voix 2023 : "Le passager du vent" de Philippe Roumeau
Ont participé à ce numéro : Monique Babin - Laurent Baudinot - Albert Dégardin - Marie-Thérèse Etien-Lefort - France Jouseaume - Alain Lafaurie - Marie-France Leclercq - Peggy Malleret - Bernard Marsigny - Arlette Millard - François Nugues - Maryse Perrot - Philippe Roumeau.

L’éditorial de Bernard Marsigny

On m’a demandé de parler du Bluff . Je le fais bien volontiers. Mais avant tout, voici quelques synonymes du verbe bluffer : On trouve : cabotiner, faire le fanfaron, faire le malin, faire l’important, prendre un air entendu, se vanter, faire de l’esbroufe, jeter de la poudre aux yeux…etc…etc…
Maintenant que les choses sont claires, je pose clairement la question : Pourquoi certains esprits chagrins considèrent-ils que bluffer est mal et condamnable ? Pourquoi à leurs yeux devrais-je m’interdire d’enjoliver quelque peu une réalité insipide et monocorde ? Pourquoi devrais-je me soumettre à leur volonté et ne plus donner de la couleur à un quotidien qui en manque singulièrement ? En bluffant je transforme la réalité selon mon désir. Tout m’est alors possible. Le rêve vient à mon secours. Je peux ainsi croire que je suis un être d’exception alors qu’en fait je suis parfaitement insignifiant. Bluffer fait vivre. Ne l’oubliez jamais. Je vais vous faire une confidence : à l’image d’Emile Ajar, c’est par un énorme coup de bluff que j’ai été lauréat du prix Pokaloff en 2014 et que je suis devenu célèbre. Là, je sens que certains m’ont reconnu. Il est donc inutile que je signe cet édito de mon vrai nom. Au travail, mes amis. Bluffez autant qu’il vous plaira. Le bonheur est à ce prix. Bonne chance à vous !

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