Paris me fatigue, l’hiver, m’avais-tu dit, avec ses bruits, ses mouvements, ses actualités, sa mode qu’on doit suivre. Tu avais soupiré, ton regard silencieux s’était noyé dans la brumeuse agitation du grand boulevard où nous marchions. En attrapant mon bras pour ralentir mon pas, tu avais ajouté : Quand on est jeune, c’est bien, il faut commencer par entrer dans la mêlée, s’aventurer dans la brousse, mais pour moi, maintenant, le silence, l’isolement sont si utiles. Comme pour atténuer l’effet (...)