Dans la nuit on le voit à peine Il est replié sur lui-même, C’est la musique qui le soulève, Il hésite, courbé sur ses pas, Il est un loup suivant sa proie, Il apparaît dans la lumière, Ses jambes sont des ponts de pierre, Son torse est tendu comme un arc Et de la tige de sa nuque S’épanouit comme une fleur
Le beau visage du danseur.
Il court, talons claquant au sol, On dirait le son d’un tambour, Il est tambour, il est sorcier, Il entre en transe par magie, Il danse pour obtenir la pluie. La (...)